Faire coïncider les délais de prescriptions du délit de non-dénonciation et du délit d'omission de porter secours avec les délais de prescriptions des crimes et agressions sexuelles sur mineurs - N° 581

Répartition politique des présentateurs

Répartition par parti

PartiSignatairesTotal
Gauche Démocrate et Républicaine517
Écologiste et Social338
Socialistes et apparentés666
Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires323
Les Démocrates736
Ensemble pour la République791
Horizons & Indépendants234
Droite Républicaine249

Statut du texte

En cours
Dépôt à l'Assemblée nationale - Mardi 19 novembre 2024

Résumé

Cette proposition de loi vise à harmoniser les délais de prescription pour la non-dénonciation de violences sexuelles sur mineurs et l’omission de porter secours, afin qu’ils correspondent aux délais de prescription des crimes et agressions sexuelles sur mineurs eux-mêmes. L’objectif est de briser le silence et d’encourager les témoins à signaler ces actes, en reconnaissant que le silence peut être une forme de complicité et en offrant plus de temps aux victimes pour obtenir justice.

Liste des modifications

Alignement des délais de prescription (Article unique): La proposition de loi modifie l’article 8 du code de procédure pénale pour aligner les délais de prescription du délit de non-dénonciation et du délit d’omission de porter secours avec ceux des délits et crimes sexuels sur mineurs. Cela signifie que le délai de prescription pour ces délits passera de 10 à 20 ans pour les agressions sexuelles sur mineurs, et de 20 à 30 ans pour les viols sur mineurs, à compter de la majorité de la victime.