Pour un accès plus juste et plus transparent au marché de l’assurance affinitaire - N° 572

Résumé Cette proposition de loi vise à mieux protéger les consommateurs face aux dérives de l’assurance affinitaire (assurances liées à l’achat d’un produit ou service, comme un téléphone). Des pratiques abusives, telles que des prélèvements non autorisés ou des difficultés à résilier, ont été constatées. La loi cherche à encadrer ces pratiques pour garantir plus de transparence et de justice pour les consommateurs, en s’inspirant notamment de législations étrangères. Liste des modifications Modalités de souscription et d’information (Article 1): L’accord du consommateur pour une assurance affinitaire doit être donné par une signature manuscrite ou électronique sur un document spécifique et distinct de l’acte d’achat. Ce document doit clairement indiquer qu’il s’agit d’un contrat d’assurance facultatif. Après la souscription, le consommateur doit recevoir rapidement, par courrier et e-mail, des informations détaillées sur son contrat (dates, garanties, exclusions, droit de renonciation et modalités de réclamation). Les infractions à ces règles pourront être sanctionnées par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution et les agents de la DGCCRF. ...

Pérenniser l’utilisation du ticket restaurant pour des achats de produits alimentaires non directement consommables - N° 570

Résumé Les titres-restaurant sont un avantage social important, cofinancé par l’employeur et le salarié, et très utilisé en France. Une loi temporaire permettant leur utilisation pour des produits alimentaires non directement consommables (comme des pâtes ou du riz) arrive à échéance fin 2024. Sans modification législative, cette utilisation sera de nouveau restreinte, alors qu’une grande majorité des salariés souhaite la maintenir. La proposition de loi vise à pérenniser cette utilisation élargie, qui a prouvé son utilité, notamment pour soutenir le pouvoir d’achat et encourager une alimentation saine, en évitant des situations illogiques où des ingrédients de base ne pourraient pas être achetés avec un titre-restaurant. ...

Supprimer le Conseil économique, social et environnemental et les conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux - N° 569

Résumé Cette proposition de loi vise à supprimer le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et les conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER) afin de réaliser des économies budgétaires significatives. Les auteurs estiment que ces organismes, qui ont un rôle uniquement consultatif, coûtent des millions d’euros chaque année (45 millions pour le CESE en 2024) et ne sont plus justifiés au vu de la dette publique française. Ils soulignent que ces entités n’ont pas réussi à acquérir une crédibilité technique ou une légitimité démocratique, et que leurs avis sont souvent ignorés. La suppression de ces conseils est présentée comme une mesure nécessaire pour reprendre le contrôle des finances publiques et simplifier l’organisation territoriale. ...

Pour plus de sport et moins de sucre - N° 558

Résumé Cette proposition de loi vise à transformer l’engouement pour le sport suite aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 en un héritage durable. Elle souligne l’importance de l’activité physique pour la santé publique et l’intégration sociale, tout en alertant sur les problèmes de sédentarité et de surpoids croissants en France, notamment chez les enfants, liés à une consommation excessive de sucre. Le texte met en lumière les inégalités sociales face à la pratique sportive et à une alimentation saine. Il propose de renforcer le dispositif “Pass’Sport” pour le rendre plus accessible et efficace, et de financer cette mesure par une nouvelle taxe sur les boissons sucrées, inspirée du modèle britannique, jugé plus incitatif. ...

Prendre des mesures d’urgence contre la vie chère et réguler la concentration des acteurs économiques dans les territoires d’outre-mer - N° 522

Résumé Cette proposition de loi vise à lutter contre la vie chère dans les territoires d’Outre-mer, où les prix sont significativement plus élevés qu’en France hexagonale, notamment pour les produits alimentaires. Cette situation, couplée à une forte précarité, engendre un sentiment d’injustice et des tensions sociales récurrentes. Les auteurs dénoncent les monopoles et oligopoles qui maintiennent des prix artificiellement élevés et appellent à des mesures concrètes pour réguler la concurrence et garantir des prix justes pour les populations ultramarines. ...

Créer un choc d'attractivité du marché de la location - N° 515

Résumé Cette proposition de loi vise à relancer le marché de la location en France, jugé en crise par les auteurs. Elle propose de simplifier les règles d’urbanisme, de rassurer les propriétaires et investisseurs, et d’améliorer la gestion des impayés de loyer. L’objectif est de créer plus de logements, de redonner confiance dans la location longue durée et de rendre l’investissement immobilier plus attractif, notamment en milieu rural. Liste des modifications Simplification des règles d’urbanisme (Article 1): Abrogation des dispositions de la loi Climat et Résilience de 2021 concernant la “zéro artificialisation nette” (ZAN) pour redonner plus de pouvoir aux élus locaux en matière d’aménagement du territoire. ...

Permettre aux brasseurs de bière de vendre les produits issus de leurs productions sans licence - N° 511

Résumé Le secteur de la bière artisanale est en plein essor en France, avec de nombreuses microbrasseries qui contribuent au patrimoine culturel et économique. Cependant, une brasserie sur dix envisage de fermer. Actuellement, les producteurs de vin peuvent vendre leurs produits sans licence, contrairement aux brasseurs. Cette proposition vise à étendre ce même régime aux brasseurs, leur permettant de vendre leur production sans licence, comme les vignerons, afin de soutenir la filière brassicole. ...

Responsabilité des donneurs d’ordre vis-à-vis des sous-traitants, des emplois et des territoires - N° 505

Résumé Cette proposition de loi vise à renforcer la responsabilité des grandes entreprises (donneurs d’ordre) envers leurs sous-traitants, leurs employés et les territoires. Elle est née de l’expérience de l’entreprise GM&S La Souterraine, qui a subi les conséquences du désengagement de ses donneurs d’ordre. Le texte cherche à corriger le déséquilibre de pouvoir entre donneurs d’ordre et sous-traitants en imposant de nouvelles obligations aux premiers, notamment en matière de protection sociale, économique et environnementale. Il propose d’intégrer les sous-traitants dans les décisions stratégiques des donneurs d’ordre, de les associer aux plans de sauvegarde de l’emploi, de les protéger contre les licenciements collectifs et le non-paiement des salaires, et d’étendre la responsabilité environnementale des donneurs d’ordre. La proposition vise également à encadrer les contrats de sous-traitance et à limiter la sous-traitance en cascade. ...

Généralisation obligatoire du nutri-score et de l’affichage des produits ultra-transformés et instauration d’une taxe sur les boissons sucrées dite "taxe soda" - N° 500

Résumé La proposition de loi vise à lutter contre l’obésité, qui touche près de la moitié des Français et est en constante augmentation, notamment dans les milieux sociaux défavorisés. L’obésité n’est pas due à la paresse mais aux transformations de nos modes de vie par l’industrie agro-alimentaire, qui utilise des produits ultra-transformés, trop gras, trop sucrés, trop salés et des additifs cachés. Le Nutri-Score, bien qu’une avancée, est peu utilisé par les grands industriels. La proposition souhaite le rendre obligatoire et y ajouter un affichage pour les produits ultra-transformés. De plus, elle propose d’augmenter la taxe sur les boissons sucrées (taxe soda), car un lien direct existe entre leur consommation et l’obésité, le diabète de type 2 et les maladies coronariennes. Cette taxe, déjà existante mais jugée insuffisante en France, a prouvé son efficacité à l’étranger pour réduire la consommation de sodas et générer des recettes pour l’État, tout en diminuant à long terme les coûts pour la Sécurité Sociale. ...

Supprimer le Conseil économique, social et environnemental - N° 485

Résumé La France a une dette publique très élevée. Pour réduire les dépenses de l’État sans augmenter les impôts, il est proposé de supprimer le Conseil économique, social et environnemental (CESE). Le CESE coûte cher (environ 45 millions d’euros par an) et son utilité est jugée limitée, car ses avis sont peu pris en compte par le gouvernement et le Parlement. Cette proposition vise à réduire le nombre de ses membres à zéro pour le supprimer de fait. ...