Inscrire dans la loi la notion de harcèlement moral institutionnel et les sanctions pénales afférentes - N° 1322

Résumé Cette proposition de loi vise à clarifier et renforcer la législation sur le harcèlement moral au travail, en particulier le harcèlement moral institutionnel. Elle s’appuie sur l’évolution de la jurisprudence, notamment l’affaire France Télécom, qui a reconnu que des politiques d’entreprise peuvent être considérées comme du harcèlement. L’objectif est d’inscrire explicitement cette notion dans le Code du travail et le Code pénal pour mieux protéger les salariés et dissuader les pratiques managériales néfastes, face à l’augmentation des troubles psychologiques liés au travail. ...

Libérer du temps médical afin d’améliorer l’accès aux soins - N° 1311

Résumé La proposition de loi vise à libérer du temps médical en réduisant les tâches administratives inutiles imposées aux médecins. Elle part du constat d’une pénurie de médecins et d’une augmentation des besoins en soins, aggravées par des exigences de certificats médicaux superflus. L’objectif est de permettre aux médecins de se concentrer sur les soins, en instaurant un climat de confiance envers les patients et les professionnels de santé, et en sanctionnant les demandes abusives de certificats, notamment de la part des assureurs privés. ...

Licencier les salariés utilisant de faux arrêts de travail - N° 1291

Résumé La France fait face à une dette importante et la fraude sociale, notamment via de faux arrêts de travail vendus en ligne, aggrave la situation. Ces pratiques illégales nuisent au système de santé et à la solidarité nationale. Les chiffres de la fraude sont alarmants, avec une forte augmentation des arrêts non justifiés. Bien que les employeurs puissent sanctionner les salariés fraudeurs, ils manquent souvent de preuves car l’Assurance maladie ne communique pas les informations. Cette proposition de loi vise à obliger l’Assurance maladie à transmettre les preuves de fraude aux employeurs pour faciliter le licenciement des salariés utilisant de faux arrêts de travail. ...

Proposition de loi visant à garantir le suivi de l’exposition des sapeurs-pompiers à des agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction - N° 1158

Résumé Cette proposition de loi vise à mieux protéger les sapeurs-pompiers en mettant en place un suivi de leur exposition à des substances dangereuses (cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction). L’objectif est de garantir que chaque pompier exposé à ces substances lors de ses interventions ait un dossier qui retrace cette exposition, afin de mieux prévenir et gérer les risques pour leur santé à long terme. Liste des modifications Création d’une fiche d’exposition pour les sapeurs-pompiers (Article unique): Il est proposé d’ajouter un nouvel article dans le code général de la fonction publique. Cet article obligerait les autorités locales à créer une fiche d’exposition pour chaque sapeur-pompier (professionnel ou volontaire) qui a été exposé à des substances dangereuses (cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction) lors de ses interventions. Le modèle de cette fiche sera défini par un texte réglementaire.

Renforcer le pouvoir d'achat des salariés primo-accédants - N° 1146

Résumé Face à la crise du logement et à la baisse du pouvoir d’achat immobilier, cette proposition de loi vise à aider les salariés primo-accédants à acheter leur résidence principale. Actuellement, les entreprises qui aident leurs salariés en prenant en charge une partie des intérêts de leur prêt immobilier sont lourdement taxées (55% de charges sociales). Cette taxation freine le développement de ce dispositif, alors qu’il permettrait d’améliorer la capacité d’emprunt des salariés et de réduire le recours à l’épargne retraite pour l’achat immobilier. La proposition vise à réduire ces charges sociales à 20% (hors CSG et CRDS) pour les sommes versées par les entreprises, dans la limite de 3 709,44 euros par an et par salarié. Cela permettrait de financer plus de prêts immobiliers, d’augmenter les recettes de l’État (droits de mutation, TVA sur la construction et l’économie locale) et de limiter le déblocage anticipé de l’épargne retraite, qui a des conséquences négatives pour les salariés et l’État. ...

Garantir l’égalité des droits pour les jeunes travailleurs - N° 1144

Résumé Cette proposition de loi vise à améliorer les conditions de travail des jeunes de 16 à 18 ans en France. Actuellement, ces jeunes rencontrent des difficultés pour trouver un emploi et sont souvent désavantagés par rapport aux adultes en termes de salaire et de statut. Beaucoup travaillent au noir, sans protection. L’objectif est de leur garantir l’égalité des droits, de sécuriser leur emploi et de rassurer les parents et employeurs. Pour cela, la proposition suggère d’augmenter leur salaire minimum, de leur permettre d’être auto-entrepreneurs et d’utiliser le chèque emploi-service. Un label serait aussi créé pour les entreprises qui les emploient, afin de garantir un bon accueil et une bonne information sur les droits et devoirs. ...

Créer un congé d’accueil de l’enfant identique et obligatoire pour les deux parents, cumulable ou cessible en cas de monoparentalité - N° 1093

Résumé Cette proposition de loi vise à remplacer le congé paternité actuel par un “congé d’accueil de l’enfant” de même durée et avec les mêmes conditions que le congé maternité. L’objectif est de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes, en particulier après la naissance d’un enfant, en partageant plus équitablement les responsabilités parentales et domestiques. Cela permettrait de réduire la charge physique et psychologique des mères, de lutter contre les inégalités professionnelles (discrimination à l’embauche, écarts de salaires) et de favoriser de nouveaux modèles de parentalité. De plus, pour les mères isolées, la proposition prévoit la possibilité de cumuler ce congé avec leur congé maternité ou de le céder à une personne de leur choix, afin de leur offrir un soutien essentiel et de garantir l’égalité de protection et de soin pour ces familles. ...

Garantir une protection sociale équitable aux travailleurs indépendants en simplifiant l’accès à l’allocation des travailleurs indépendants - N° 1086

Résumé Cette proposition de loi vise à améliorer la protection sociale des travailleurs indépendants en simplifiant l’accès à l’Allocation des Travailleurs Indépendants (ATI). Actuellement, l’ATI est sous-utilisée en raison de critères d’éligibilité trop stricts et d’un manque de visibilité. Le texte propose d’élargir l’accès à tous les travailleurs non-salariés, d’assouplir les conditions de cessation d’activité (en incluant la liquidation amiable), de modifier le critère de revenu pour le baser sur le chiffre d’affaires, d’améliorer l’information sur le dispositif, et d’étendre la durée de cumul de l’ATI avec une activité professionnelle ou une formation. L’objectif est de faire de l’ATI un véritable filet de sécurité pour les indépendants en difficulté. ...

Annuler l'abaissement du seuil de franchise de la taxe sur la valeur ajoutée pour les auto-entrepreneurs au 1er mars 2025 - N° 1080

Résumé La France fait face à une augmentation des faillites d’entreprises et à une pression fiscale élevée. Le projet de loi de finances 2025 prévoit de baisser le seuil de franchise de TVA pour les auto-entrepreneurs, ce qui pourrait les forcer à augmenter leurs prix ou réduire leurs marges, menaçant leur survie. Cette mesure est contestée et pourrait être contre-productive. La proposition de loi vise à annuler cette baisse et à revenir aux seuils de TVA précédents pour les auto-entrepreneurs. ...

Préserver le régime fiscal des auto-entrepreneurs en annulant l'abaissement du seuil de franchise de la taxe sur la valeur ajoutée - N° 1073

Résumé Le gouvernement a baissé le seuil de chiffre d’affaires à partir duquel les auto-entrepreneurs doivent payer la TVA, passant de 37 500 € (services) et 85 000 € (vente) à un seuil unique de 25 000 €. Cette mesure, qui touche plus de 200 000 personnes, est critiquée car elle force les auto-entrepreneurs à augmenter leurs prix ou réduire leurs marges, et complexifie leurs démarches administratives. Bien que le gouvernement justifie cette mesure par une simplification et une lutte contre la fraude, elle est perçue comme un moyen d’augmenter les recettes fiscales. Cette proposition de loi vise à annuler cette mesure et à revenir au régime fiscal précédent pour soutenir les auto-entrepreneurs. ...